La montagne a accouché d'un soleil

La montagne a accouché d’un soleil, la montagne bleu qui s’est laissé boire, Un soleil en orbite autour de sa propre lumière,dans ses veines bleues, je tire le soleil et les galaxies pour les ramener dans le ciel, la montagne tourne autour du soleil pour prendre connaissance de son obscurité et de sa face cachée, reflète le Soleil de la montagne. Sur l’équateur tout est égale, le temps et l’espace ne se différencient plus qu’en un point, La sueur d’un vivant qui est sorti de sa tombe, La marche du ciel mène le ciel à lui même, Il faut écrire ce que l’on ne sait pas, le reste a peu d’importance.Se baigné en son sang est une affaire d’océan, Ce qui relie le ciel aux hommes c’est le regard du ciel, Le hasard est un dé lance dans le vide . Sur l'équateur l'aigle aboyait lorsque la caravane passait, jetez le sable sur les dormeurs, surtout pour les enfants, pour plaire aux mamans. La fontaine du verbe, et l'équateur du Soleil, sous les nuages de la plaine, n'avait pas de sens, mais sous le sens de la Jouvence était le fruit de la passion. Boire de cette eau émettait autour de soi, une aura de liberté et d'Amour. Le vide était plein déjà depuis longtemps et les dés dansaient sur le miroir du Ciel. Nous étions encore à la recherche de la 7eme face du dé, certains parlaient parfois mais avec plus de retenue de la face cachée de l'ombre celle là qui face contre terre ne veut rien savoir du monde, l'après midi sur le gazon, nous conversions ainsi de longues heures avec les nuages, sur la nature du lait d'abeille, sur le pourquoi de la neige brune qui avec l'âge recouvrait les yeux de nos anciens, sur le destin des ruisseaux qui contournaient les océans, traçant ainsi des spirales infinies, sur la fabrication des lumières immobiles, sur la géométrie instable des pierres tombales qui comme des bouchent clamaient à la lumière des feux follets les mots sombre de nos morts, tous les sujets ou presque étaient abordé, certains tout de même étaient soigneusement évité, par exemple l'existence du vent, que les nuages contestaient avec hardiesse, ou encore qui de l'endroit ou de l'envers se reflétait dans le miroir, les nuages avaient il été posé à l'envers dans le ciel pour ne pas tomber ou bien était-ce plutôt le ciel qui s'était retourné ? ( ... ) que le temps soit éphémère dans l'éternité est une chose, de vivre en conséquence pour nous avait été une révélation, (l'an 1 de l'éternité )

Paul Poule et Kathy Hanke